Ma Banque

Avantages

• Fonctionne mieux
• Très pratique
• Facile à utiliser

Inconvénients

• Un peu lent

Informations connexes

Crédit Agricole, Crédit Mutuel... Pourquoi ma banque gagne à nouveau autant d'argent

Réduire les coûts de risque

Il y a 18 mois, lorsque la crise du Covid a éclaté, avec la mise en place de mesures de confinement personnel à domicile, le secteur bancaire, comme d'autres secteurs de l'économie, est tombé en territoire inconnu. Quel impact cette situation inédite aura-t-elle sur les revenus des ménages et des entreprises ? Face à cette incertitude, toutes les banques ont la même réaction : préparer des réserves pour faire face à d'éventuels chocs graves, notamment les vagues de remboursements de prêts et les faillites.

Plus d'un an plus tard, le Covid existe toujours, mais le scénario catastrophe ne s'est pas produit. A l'heure actuelle, selon les données de la Banque de France, le nombre de défaillances d'entreprises est resté stable à un plus bas historique : en juillet 2021, il était inférieur à 28.000 par an. En mai 2021, par rapport aux cinq premiers mois de 2019, il est toujours en baisse de 18,5%.

Dans ce cas, les banques ont beaucoup moins de provisions, ce qui réduit directement leurs revenus. Ainsi, toutes ces entreprises ont annoncé une baisse significative du coût du risque par rapport à 2020 : BNP Paribas-40,5 %, Crédit Agricole -54,1 %, BPCE -44,6%, Federal Trust Fund-82,1 %, et Société Générale-80,1 % en général. Refuser de leur permettre de consolider leurs résultats.

Reprise du marché boursier

Covid ne semble pas trop inquiet pour la bourse. Les connaissances accumulées sur les épidémies, l'adaptation de la population et la vaccination ont suscité des inquiétudes quant à un autre arrêt soudain de l'économie. Par ailleurs, MoneyBox Vincent Boy, analyste de marché chez IG France, a expliqué que la persistance de l'épidémie "est jugée positive par le marché car elle peut justifier le maintien d'une politique monétaire accommodante".

Retour de l'emprunteur

Cependant, la principale source de croissance des revenus des banques françaises en ce moment est ailleurs : un fort rebond de l'activité commerciale dans le secteur de la banque de détail. Cependant, la banque de détail pour les particuliers et les entreprises est depuis de nombreuses années le pilier le plus faible du modèle français de banque universelle. Mais Covid a changé cela au moins à court terme.

la raison est simple. Depuis le déclenchement de la crise, les Français qui peuvent se le permettre ont réservé beaucoup de liquide : selon l'estimation de la Banque mondiale de la France, d'ici la fin du premier trimestre 2021, il y aura plus de 124 milliards d'euros par an. Cela s'explique en partie par le fait que les restrictions de santé les empêchent de dépenser de l'argent, mais c'est aussi juste au cas où, parce qu'ils ont peur de perdre leur emploi ou de réduire leurs revenus.

Avec l'émergence d'une sortie de crise, notamment l'émergence de la campagne de vaccination, la confiance revient.

Le marché immobilier connaît actuellement un véritable engouement, encore exacerbé par l'environnement de taux d'intérêt particulièrement favorable. Selon les statistiques publiées par le notaire, de fin mai 2020 à fin mai 2021, 1,1 million de propriétés anciennes ont été vendues, soit le niveau le plus élevé depuis 2000. Logiquement, les banques en profitent : tous les immeubles sont actuellement en production. impressionnant. crédit. Première banque de France, avec une part de marché de près de 35 % en 2020, le Crédit Agricole annonce que depuis le début de cette année, ses caisses régionales ont accueilli près de 650 000 nouveaux clients. Entre juin 2020 et juin 2021, leurs encours de crédits immobiliers ont augmenté de 7,4% à 352 milliards d'euros. Cela se reflète dans leur performance nette : près de 1,4 milliard de dollars US au premier semestre, soit une augmentation de 41,8 % sur un an.